Nouvelle année scolaire [Tout les élèves et professeurs]

Après avoir entendu la remarque de Yûna, Yui explosa de rire, provoquant l'hilarité des personnes se trouvant à moins de 4 mètres d'elle. Elle répondit ensuite à sa soeur : "T'inquiète, je fais de l'escrime depuis maintenant six ans, je pense que je devrais bien m'en sortir, tu crois pas??"
Elle ramassa son sac, le mit sur une de ses épaules et se tourna vers le garçon qui s'était trompé de couleur pour la culotte de sa soeur et lui dit : "Bon, on fait la paix? ma soeur va pas accepter que je rentre essoufflée. Tape m'en cinq!!"
Yui avait lu cette expression vieille des années 00 (elle ne savait pas quand, en fait) dans un manga et depuis, elle l'utilisait beaucoup. Elle leva sa main puis la mit devant celle de son camarde et lui tapa dans la paume.

Après une légère dispute, je fus heureux de voir que tout s'arrangeait, aussi je ne me sentis pas forcé d'intervenir. Pas de mon avis, Ojî me le vit comprendre en me criant dessus par le biais de la pensée. Il assura que j'aurai du lui faire exploser le cul à ce sale gosse, que je devais rudiculiser quiconque aurait des propos déplacés envers moi ou un de mes avis. En fait son orgeuil était vraiment surdimensionné! Il ne supportais pas que le type qui partage son corps avec lui ne soit pas capable de vanger un de ses amis, en fait j'en étais capable mais j'aurai été comme un flan à une discution parlementaire, expression qui signifiait ici: complètement inutile, si inutile que sa présence tenait du ridiculle... Oui je fais beaucoup de métaphore avec des flans, ca doit être la faim! ... Je me contenta donc de regarder comme les vaches regardent passer les trains. Je souris en voyant la situation s'arranger puis expliqua par pensée à Ojî que quand les choses vont toutes seules, pas la peine de donner des coups de pieds dedans. Lorsque Yui revint prêt de nous et que l'on put reprendre notre route vers les escaliers, je lui demanda:
"Tu fais de l'escrime? Encore une chose sur laquelle on va s'entendre."
Je me tourna en suite vers Yûna qui revisait encore le nom des profs, sûrement ne voulait elle pas se tromper quand ils seront devant nous ou bloquait elle sur un nom. Je regarda au dessus de son épaule puis lui demanda:
"Un problème? Cet emploi du temps a l'air de t'absorber."

L'emploi du temps ne me passionnait pas tant que cela en fait, c'était les mots qu'avaient prononcé Nao qui me préoccupait. Lorsqu'il avait poser cette semi-question -mot signifiant ici (dans mon vocabulaire) question qui n'en est pas une car on connait la réponse- à sa soeur, Yûna s'était rappelé qu'elle avait oublier son livre dans son cartable et qu'elle devait l'avoir finit pour le retour de ses parents, ce soir, ainsi ils ne se rendraient pas compte qu'elle l'avait prit tout en haut de la grande bibliothèque sans demander la permission. Il s'agissait d'une histoire un peu sanglante qui mettait en scène un escrimeur européen dont la femme avait été assassinée et retrouvée allongée sur le carrelage de la salle de bain, un katana encore planté dans le ventre, alors le mari part à la recherche du tueur à travers toute l'Asie avec son camarade et juste avant de mourir. Il apprend que c'est son ami qui l'a tué et a masqué cela pour qu'on ne le reconnaisse pas. Tout cela basé sur le principe du "si je ne peux pas avoir son coeur, personne ne l'aura." ... Enfin vous voyez le délire! Yûna en était arrivée à l'avant dernier chapitre, il lui restait une cinquantaine de pages à lire. Relevant la tête, elle donna l'emploi du temps à sa soeur et partit en courant vers la salle de musique sur un:
"J'ai oublié quelque chose, ne m'attendez pas!"
Elle put entrer dans la salle où le professeur (la professeur ça le fait pas!) rangeait quelques papiers, sur le bureau, une tasse de café fumante trônait sans que personne ne s'en rende compte. Elle ouvrit son cartable, en sortit un gros livre à la couverture unie rouge foncée, dessus le titre en lettre d'or brillait. Le livre enlevé, elle trouva un petit paquet de gâteau qui ne lui disait rien. Elle ne savait pas si c'était elle qui l'avait préparé et oublié ou si il avait été déposé là alors elle le prit aussi. Saluant sa prof, elle repartit à la poursuite de ses amis, déjà loin! Arrivée à coté de sa soeur, elle lui montra le paquet de gâteau, c'était un mouchoir en tissus blanc noué par un ruban bleu foncé. Or, elle n'avait pas de ruban de cette teinte à la maison.
"Ça te dit quelque chose?"

"*Baaaaaaile*...Il est quelle heure la ?"
Huit heures moins le quart ?! Ohlala, c'est pas vrai, mon réveil n'a pas sonné ! C'est pas possible ça, en retard dès le premier jour !
Ichiro revêtit son uniforme aussi vite que possible, se coiffa à la va vite, déboula les escaliers sans même prendre de petit déjeuner et sauta sur son vélo, direction : l'école !
Maudit décalage horaire ! En effet, Ichiro venait de déménager de France suite au divorce de ses parents et ne s'était toujours pas mis au rythme du Japon.
Le garçon manqua de se faire percuter plusieurs fois sur la route mais parvint tout de même à arriver à l'école en un seul morceau. Heureusement, le portail était encore ouvert. Il entra.
"Enfin arrivé ! Maintenant..."
Dans sa hate, Ichiro oublia une chose. Une petite chose qui avait son importance : il ne savait pas dans quelle classe il était ! Et tous le professeurs
étaient déjà montés dans leur classes !
Il monta dans l'établissement, espérant trouver quelqu'un qui pourrait l'aider.
Au bout de cinq bonnes minutes, il aperçut un professeur.
"Excusez moi, je suis en retard et j'ignore dans quelle classe je suis censé me trouver"
"En retard dès le premier jour ...Enfin bref, quel est ton nom ?"
"Ichiro Abe"
"Ah oui, tu est dans cette classe"
Le professeur lui donna le numéro de la classe, Ichiro le remercia, se dirigea vers sa nouvelle classe et, enfin, arriva devant la porte qu'il poussa, ma peur au ventre.

"Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour mon retard"
Il vit qu'il restait une place libre derrière une fille aux cheveux châtains qui discutait avait une autre fille qui lui ressemblait, surement sa sœur, et un garçon blond.

Lorsque la cloche sonna la fin de la récréation, Yûna n'était toujours pas parvenue à finir le lire de son père et il se rendrait certainement compte que sa fille lui avait prit sans autorisation, montant tout en haut de l'échelle pour rattrapable et prenant ainsi un gros risque car, en effet, l'étagère montait jusqu'au plafond et les plafonds étaient hauts dans la résidence des Watanabe. Sans doute moins que dans l’imposante bâtisse qui tenait lieu d'habitat aux Crimson dont Nao était enfant unique. La jeune fille s'était posée bien trop de questions pendant ce quart d'heure de pause. Elle n'y avait, d'ailleurs, pas beaucoup réfléchit car une drôle d'histoire était arrivée: voyant des filles avec leur idole, le fan club de Nao (composé de plus de filles que de garçons, cela va de soi) avait décidé de les épier et en voyant le paquet de gâteau, elles s'étaient faites des idées et ce fut la cohue autour du banc sur le toit, alors qu'il n'y avait d'ordinaire personne là haut. Yui, Nao et Yûna avaient dû fuir la foule avant de s'installer sous un grand cerisier derrière la bibliothèque. A la sonnerie, les mêmes questions envahissait l'esprit de cette pauvre Yûna et la réponse n'était pas dans les livres: D'où venait le paquet caché dans son sac? Elle ne connaissait presque personne dans cette école, sa soeur ne savait pas cuisiner ou très peu et elle ne les aurait pas oublié car ce cartable était neuf. Mystère! En suite, que cachait son énigmatique camarade tout droit venu des USA? Pourquoi le directeur le regardait il de cette étrange façon? Quel autre mystère cachait son majordome, Miles, chauffard tout de noir vêtu? Et pour finir: qui était ce garçon aux cheveux roux arrivé en retard le premier jour de classe? Sans oublier la foule de nouveau professeur et ce nom qui l'intriguait sur l'emploi du temps.

Les élèves montèrent d'un pas assuré les escaliers et s'enfoncèrent dans les couloirs qui menaient à leurs salles de classes. Yûna, Yui et Nao se rendaient en salle de musique où leurs nouveau profs leur seront présentés. En entrant, ils ne virent que Yamanaka-sensei devant son bureau puis on toqua à la porte. Une jeune femme élégante aux longs cheveux tenus par un gros ruban entra et se présenta la première aux élèves:
"Bonjour" Commença t'elle, d'une voix douce. "Je suis mademoiselle Katsuaki et cette année je serais votre professeur d'histoire géographie. Je vous souhaite une très bonne année scolaire. Vous avez des questions?"
La séance de question commença et dura une minute ou deux puis mademoiselle Katsuaki sortit de la salle en souriant. En suite un autre professeur toqua, un homme cette fois, avec de longs cheveux et des lunettes sur le bout du nez.
"Bonjour, je suis monsieur Toshiaki. Votre prof de japonais. Je ne vois pas l’intérêt de vous souhaiter une bonne année car elle se passera sans doute bien même si j'omet de le préciser. Avez vous une quelconque question à me poser?"
La séance de question commença et dura une minute ou deux puis monsieur Toshiaki sortit de la salle l'air neutre. En suite un autre professeur toqua et ainsi de suite jusqu'à ce que tous soient passés. Quelques répliques marquèrent Yûna et vous devinerez à qui elles appartiennent: "Pas la peine que je vous fasses un dessin... De toute manière j'ai oublié mon crayon... Il me semble." Ou encore: "gardez en tête qu'en parfait professionnel je peux toujours vous découpez sans toucher les organes vitaux." . Vous voyez le topo! Bien sur Yûna tâcha de ne pas y accorder une trop grande importance car les apparences sont souvent trompeuses, aussi elle pensa que les professeur Stein ne découperait pas un élèves en rondelle sous couleur de faire avancer le progrès et mademoiselle Yoshizoku n'oublierais pas son carnet de note dans des endroit incroyable mais elle avait au moins tord si un point voire les deux. Lorsque la va et vient fut terminé, Yûna regarda sa montre et soupira en voyant la petite aiguille se rapprocher dangereusement du 12. Il allait être midi.

[C'est pas un peu long?]

Une fois montés en classe, la séance de présentation des profs commença, ils entrèrent les uns après les autres, se présentaient et souhaitaient tous plus ou moins la même chose: une année fructueuse et de bons résultats! Certains sortirent du lot comme monsieur Toshiaki qui dit honnêtement trouver cela ridicule de souhaiter une bonne année scolaire, madame Yokubo et sa dégaine de péripatéticienne -pas de gros mots dans le dictionnaire d'un Crimson- ou bien d'autres. Pourtant je ne me pris pas à rêvasser et à gribouiller sur mes cahiers des "machins informes" en laissant aller mon crayon comme je le faisais quand je m'ennuyais ferme et que je commençais à m'assoupir. Non, je n'avais pas que cela à faire! Je ressentais toute cette puissance magique que professeurs et élèves dégageaient, dans cette pièce il y avait au moins une personne venant du monde magique qui ne soit pas moi! Lorsque madame Yokubo entra, le "signal" s'intensifia si bien que je fus prêt à jurer qu'elle était une sorcière! D'autres profs dégageaient cette force mais il y avait aussi pas mal d'élèves dans la cours tout à l'heure qui en dégageaient une, bien que moins importante, quoi que: une bande de filles croisées dans les couloirs, elles devaient être cinq, avaient une forte énergie magique aussi. Je lança un regard vague vers la vitre, sur le rebord, un chat au pelage noir de jais -et j'aurai mis ma main à couper que c'était Miles- faisait semblant de dormir. A la fin de la visite des profs, j'eu un peu mal à la tête d'avoir sentit toutes ces énergie différentes, il y avait beaucoup trop d'êtres magiques dans cette école à mon goût! Je soupira et me mit en tête de voir ce que Ojî en disait... MAUVAISE IDEE!
*Débutant* Me lança t'il.
*Lequel d'entre nous est bloqué dans le corps de l'autre?* Lui répondis-je.
*Nous sommes dans le même bateau tout les deux!*
*Pas du tout, moi je suis né dans ce corps, toi tu es un indésirable et puis... C'est moi qui commande!*
*Tu parles, je peux prendre possession de ce corps quand je veux!*
*Essaie seulement et je te le fais regretter!*
*Et comment?*
*Si je me blesse tu te blesses aussi!*
*T'es pas maso que je sache...*
La sonnerie retentit. C'était l'heure d'aller déjeuner, tout les élèves se levèrent, je chercha mon déjeuner dans mon sac et me leva à mon tour. Je rangea ma chaise, ferma mon sac et lança un dernier regard vers la fenêtre où le chat avait disparu!

Lorsque la sonnerie retentit, Yûna attrapa son cartable où elle chercha son déjeuner, celui qu'elle avait préparé le matin même, à six heures seule dans la cuisine. La boîte était toute neuve, elle en avait acheté des nouvelles pour cette nouvelle année. Pourquoi? Parce qu'elles étaient en solde tiens donc! Elle rangea sa trousse et sous cahier -qui avaient été inutiles- dans son sac et se nota dans un coin du cerveau qu'il serait idiot de les ressortir en revenant. Hésitant à emmener son sac avec elle ou à le laisser ici, elle décida finalement de le laisser, tant qu'elle avait sa boite à déjeuner, tout était très bien! La jeune fille laissa son regard tourner autour de la salle, Nao regardait la fenêtre, elle y jeta un coup d'oeil mais il n'y avait rien! Sûrement un animal s'était posé là mais il était parti. Les autres élèves regagnaient la porte au fond de la salle, certains se rendirent au bureau du professeur, Yûna se tourna en suite vers sa soeur et lui sourit. Elle se demandait où aller déjeuner: sur le toit, dans la cours ou alors valait il mieux rester en classe, pas de raison: il faisait beau dehors! Dehors... Mais bien sur! La jeune fille se précipita vers la fenêtre sans plus attendre, de la on voyait toute la cours. C'était très impressionnant! On aurait dit que toute l'école se dirigeait vers les bâtiments de la cantine et les coins de la cours. Yûna, qui n'avait pas l'habitude de donner son avis, proposa:
"Regardez: on dirait que toute l'école se dirige vers les bâtiments cantine, pour plus de tranquillité on devrait aller déjeuner sur le toit, qu'en pensez vous?"
Yûna avait un plan d'ensemble sur la classe de la où elle était et voyait toute la classe où il ne restait que Yui, Nao, le professeur et... Son voisin de derrière! Sans demander son reste, Yûna se dirigea vers lui, une fois devant sa table, elle demanda:
"Tu veux venir avec nous?"

Ichiro s'assied donc derrière la fille aux cheveux châtains et commença a lire son nouvel emploi du temps
Tout le monde monta en classe, et le défilé des profs commença :
D'abord, la prof d’histoire géo, une femme brune avec un gros ruban qui la rendait assez reconnaissable, ensuite le prof de japonais, un homme à lunettes qui avait lui aussi les cheveux bruns et qui nous donna tout de suite une idée de son caractère assez particulier. Puis d'autres professeurs continuèrent a se présenter, dont un qui rendrait presque mal a l'aise autant pas son apparence physique que par ses répliques.
Ichiro commença a dessiner. C'est ce qu'il faisait toujours quand il s'ennuyait. Il dessina tout ce qui lui passa par la tête, et il dessina même l'étrange monsieur Stein.
Ichiro regarda sa montre. Midi moins dix. Chouette, il avait faim. Sans doute parce qu'il n'avait pris aucun petit déjeuné ce matin.
Au bout d'un moment, la sonnerie retentit enfin. Ichiro sortit sa nouvelle boite à repas de son sac, se leva comme les autres élèves et alla regarder par la fenêtre. De la, on pouvait voir la cour entière.
Soudain, le garçon pensa a quelque chose :
"Ou es-ce que je vais bien pouvoir aller manger, je connais encore personne ici !"
Sa voisine de devant se leva et apporta la réponse à sa question avant même qu'il n'ait le temps de la poser.
"Tu veux venir avec nous?"
"Je veux bien, merci. Au fait, je m'appelle Ichiro Abe"

[Mon écran a un super bug, tout d'un coup y a eu un méga zoom alors ça me gène un peu pour écrire mais on fait avec!]

Son sourire de fille trop sympa -et j'insiste sur le "TROP"- sur le visage, Yûna avait posé cette question à tout hasard en voyant que son camarade était resté seul dans la salle; c'était un réflexe chez elle, une seconde nature! Elle passait sa journée à aider les autres, un chat coincé dans un arbre? Même avec la peur du vide elle ira vous le chercher, un coup de mains pour un DM de math? Elle fera son possible pour que ça vous rentre dans la tête, un oubli de livre ou de stylo? Elle vous prêtera le sien. Elle était ce genre de personne, les gens de confiance à qui tout le monde fait confiance. Elle prévoyait toujours tout, en sortie elle faisait parti de ceux qui amènent plus à manger qu'il ne leur en faut au cas où quelqu'un aurait oublié son casse-croûte, en cours de cuisine elle emmenait une boîte pleine de pansements alors qu'elle ne se coupait jamais et ce n'était qu'un exemple! En fait, Yûna était de ce genre de personne qui se comportent comme des mamans! Pourquoi? Elle était une grande soeur, la grande soeur d'une fille turbulente et un peu tête en l'air. Elle fut ravie d'entendre que son camarade avait accepté sa proposition et d'apprendre son nom par la même occasion. Elle répondit poliment:
"Moi c'est Yûna Watanabe et voici ma soeur jumelle Yui. Et lui c'est Nao."
A nouveau sans demander son reste, Yûna se dirigea lentement vers la porte, il était rare de la voir se comporter en meneuse mais elle en était capable. Cela semblait efficace car les autres avaient l'air de la suivre. Gravissant les escaliers, le petit groupe se trouva finalement sur le toit du bâtiment qui, ô joie, était désert! Tellement désert qu'on ne savait pas trop où s'asseoir, plus loin, un chat noir regardait dans leur direction.

Un chat. Pourquoi un chat? Sûrement était-ce dû à mon affection pour cet animal. Noir. Pourquoi noir? Sûrement étais-ce dû à mon engouement pour cette couleur, voir un chat noir porte malheur mais ce n'était que des superstition. Je ne croyais pas en des choses si futiles et mon maître non plus. J'avais donc prit la forme d'un chat noir pour me glisser dans l'école et pouvoir surveiller mon maître. Je l'avais surveillé pendant les heures de cours du haut d'un rebord de fenêtre et du haut d'un branche pendant la récréation. Pour finir, l'heure du déjeuner était venue et je m'étais assuré que mon maître ne l'avait pas laissé à la maison, j'étais monté sur le toit par pure intuition et c'est là qu'il monta pour manger accompagné des jumelles que nous avions faillis renverser en venant à l'école et d'un garçon aux cheveux roux, je remarqua, maintenant qu'il était isolé, qu'il dégageait une puissance magique, en clair il venait de notre monde, calmement je me dirigea jusqu'à mon maître, cette forme féline était bien pratique pour cela. Je pouvais lui parler en pensée grâce à la magie et rester auprès de lui sans être remarqué. Je suivi le petit groupe de jeunes lorsqu'ils allèrent s'asseoir près du grillage où trônait en banc. Visiblement le toit était aménagé, le banc se trouvait devant un bac de terre de deux mètres sur trois où des fleurs et des arbustes faisaient décoration. Je m'assis prêt des pieds de mon maître.

Nous nous étions tous les quatre assis sur un banc à coté de petit jardinet aménagé sur le toit, c'était calme, j'appréciais. Le chat noir qui n'était autre que mon majordome vint s'asseoir près de mes pieds au moment où j'ouvrais ma boîte à déjeuner fraîchement préparé par ce même majordome. Je lui caressa la tête sans hésiter, observant ce que Miles m'avait cuisiné. il y avait de quoi nourrir une personne et demi! Le contenu de la boite était le suivant: riz, omelette, crevettes frites, croquette de riz, légume kinpira (oui j'ai fait moi même ce menu avec cooking mama 2 et ça va certainement pas ensemble mais j'ai pris l’initiative U_U). Je regarda le chat avec un l'air de dire "tu veux m'engraisser pour me manger en suite?". Après avoir souhaiter bon appétit à tout le monde, je commença à manger, je n'avais pas l'habitude de cette cuisine car dans mon ancienne école c'était cantine ou rien et ce n'était pas toujours fameux. Je galérais un peu à tenir mes baguettes et mon couteau et ma fourchette commencèrent à me manquer, je fis même voler une crevette que Miles alla récupérer comme tout chat qui se respecte. Je ne le voyais pas faire cela sous sa forme humaine. Cela avait beau faire un an que j'étais au Japon, les baguettes, je les détestais! Miles avait certainement fait exprès pour me taquiner.

Après un chaleureux "itadakimasu!!" nous nous hâtions tous à manger, je venais d'ouvrir ma boite sans la moindre surprise puisque c'était moi qui l'avait préparée et qu'elle n'avait pas changée de tête toute seule, lorsque je remarqua que mon camarade, Nao, qui était assis à coté de moi, avait du mal à se servir de ces baguettes. Il nous avait expliqué, pendant la récré, que la seule chose japonaise qu'il connaissait bien c'était le kendô. Il était un grand habitué de la fourchette, cela allait de soi. Il fit tomber une crevette qui alla tomber près du chat noir qu'il avait trouvé à notre arrivée et qui semblait bien l'aimer. Je lui expliqua comment faire et commença à manger à mon tour. Super bon, j'avais de quoi être fière. J'essayais tout de même de me faire des critiques pour me motiver à faire mieux le lendemain. Je mangeais calmement sans trop me presser, jetant un coup d'oeil à la boite de Nao, je commenta:
"Ooh... Ton déjeuner à l'air vraiment bon, c'est super bien organisé, on dirait que c'est sorti d'un grand restaurant! C'est ton majordome qui l'a fait?"
Il n'y avait aucun doute et ce majordome faisait très bien son travail, la nourriture avait l'air appétissante, les vêtements de Nao étaient plus propres que le crâne de Mr. Propre -histoire de voir si ça fait marrer Yui-, les fleurs du jardin Crimson étaient toujours magnifiques et il n'y avait que sa façon de conduire qui semblait être un problème. Travaillait-il vraiment seul? J'avais du mal à y croire.

Après avoir fait la connaissance de Yûna, Yui et Nao, Ichiro et ses nouveaux amis se dirigèrent tous les trois vers le toit pour déjeuner.
Le toit était aménagé d'un banc et d'un carré de verdure ou des fleurs et quelques arbustes poussaient. Malgré cela, personne appart nous n'avait eu l'idée d'aller déjeuner sur le toit.
Nao sortit sa boite à déjeuner et avait visiblement du mal à se servir de baguettes, faisant voler une crevette qu'un chat qui passait par là,et qui avait l'air d’apprécier Nao, s'empressa d'attraper au vol.
Yuna ouvrit sa boite à repas et commença a manger après avoir lancé un "itadakimasu!!" , puis complimenta la cuisine du majordome de Nao. puis ce fut au tour d'Ichiro de faire d'ouvrir sa boite à déjeuner.
"Oh non, c'est pas vrai !"
Ichiro soupira en découvrant que sa boite a déjeuner était vide. Il avait été tellement pressé qu'il avait oublié de préparer son déjeuner ce matin !
Lui qui attendait l'heure du repas avec impatience quelques minutes auparavant était maintenant contraint de garder le ventre vide. La seule chose qui se trouvait dans la boite à déjeuner était ses baguettes, qui étaient quelque peu inutiles vu la situation.

[Yuna > Tu changes souvent de personne de narration sans prévenir?]

Ojî, plutôt décidé à me pourrir la journée, n'arrêtais vraiment plus de me remplir la tête. Ce matin, il m'avait déjà bien embêté, assurant qu'il pouvais prendre possession de mon corps comme il le voulais et que j'étais une vraie chochotte face à lui. J'avais ce pendant réussi à m'empêcher de lui répondre à voix haute en me ridiculisant devant toute la classe. Il ne fut pas d'accord pour faire une trêve pendant le repas et se moquais toujours, cette fois il avait décidé d'y aller de ces délires de pervers, décidément il n'y avait rien de bon chef ce type, ce n'était pas du tout un enfant de coeur! Comme il avait "deux charmantes jeunes filles sous la main" il essayais de me faire dire que je les trouvais mignonnes, il essayais de me faire dire, tout simplement. Je décidais de l'ignorer et de manger dans le calme, Yûna avait l'air très impressionnée par le talent de mon majordome qui mettait toujours cela sur le compte d'un travail dans un grand restaurant même si ce n'était qu'un tissu de mensonge. Tout le monde il était beau, tout le monde il était heureux jusqu'à ce que Ichiro ouvre à son tour sa boîte à déjeuner et se rende compte qu'elle était désespérément vide. Je lui proposa:
"Tu as oublié ton déjeuner? C'est compréhensible... Si tu veux, on partage! moi je n'arrive jamais à finir mes repas avec tout ce que Miles prépare!"

[Oui... Je finis toujours pas employer la première --']

Lorsque je vis la boîte d'Ichiro désespérément vide, je voulus lui proposer de partager la mienne mais Nao fut plus rapide que moi. Il fallait dire que la boîte de Nao était vraiment grande et vraiment pleine! Je réfléchis... Je devais pouvoir aider Ichiro moi aussi. Je lui proposa moi aussi:
"Si tu veux, je peux t'en donner aussi. Et puis il y a les mystérieux gâteaux de ce matin... "
Je jeta un regard vers ma soeur, assise à coté de moi comme d'habitude. Puis, je me souvins d'une chose. Je souleva le couvercle de ma boîte, tira un peu et il s'ouvrit, dedans il y avait des baguettes en plus de celles que j'avais emmenées -parce que la boîte était neuve et que j'avais oublié qu'il y en avait là- et... Une fourchette: la providence pour Nao! Je lui proposa aussi:
"Regarde, j'ai trouvé une fourchette, ce serait certainement plus pratique pour toi. Qu'est-ce que tu en dis?"
Yûna la grande soeur parfaite à toujours réponse à tout! ... Tiens! J'ai l'impression que le chat fait la grimace. Vraiment, il est étrange! Tentons de ne pas trop y prêter d'attention, vous êtes d'accord? Il n'empêche qu'il est étrange mais... Bon, je me concentre sur autre chose. Tout le monde mange. Tout le monde est calme. Je mange un peu, je regarde à ma gauche, je regarde à ma droite... C'est fou! plus je regarde Nao, plus je le trouve mignon. Est-ce normal ou suis-je en train de devenir comme toute les filles de cette école? Je rougis un peu et me met à fixer ma boite à repas pour ne pas y penser.

J'aurai bien rit mais aux yeux de tous j'étais un chat et les chats ne rient pas! Ce qui m'avait donné cette envie de rire, c'était le jeune maître qui s’efforçait de manger avec ses baguettes, une petite blague que j'avais eu envie de lui faire ce matin là mais aussi un enseignement très important car ses parents m'avaient bien dit qu'il devait se faire complètement aux habitudes de ce pays et ceci en faisait partie à mes yeux. Je surveillais attentivement le maître et ses amis. A pas lent, je m'approcha du grillage qui entourait le toit pour la sécurité des élèves. Nombreuses personnes mangeaient dans la cour, une mouvement général se dirigeait aussi vers le réfectoire. D'ici on voyait l’intérieur du bureau du directeur. Je le voyais discuter avec un professeur. Cet homme ne m’évoquait rien de bon, il avait l'air particulièrement dangereux pour le maître! Je me tourna vers le maître avant d'aller m'asseoir prêt de ses pieds. Il fallait que je le garde prêt de moi. C'était ma mission.

Yui ne parlait pas beaucoup aujourd'hui. Elle avait elle aussi trouvé une boîte contenant un petit gâteau, avec le même noeud (Ô orthographe, m'aurais-tu laissée tomber? Je ne sais plus comment écrire ce mot, ô ne veux-tu pas me venir en aide? Aaah... conna***!!) que sa soeur. Elle avait gardé ça secret mais elle avait envie de lui montrer. Elle leva alors sa tête, jusqu'alors restée basse, sorti la petite boîte contenant le gâteau et la déposa près de son bentô. Elle adorait se retrouver sur les toits. L'air. La liberté. Yui posa sa tête sur le toit et replia ses jambes vers elle. Elle mis ses mains derrière sa tête, en retira une et la passa dans ses cheveux. Elle se redressa soudainement. Elle venait de toucher quelque chose de plutôt gros et légèrement poilu. Elle sortit la chose de ses cheveux. C'était une araignée. Elle se retint de pousser un cri; l'araignée était vraiment bizarre. elle avait 12 pattes au lieu de 8 et ses pinces étaient énormes, par rapport à son corps. Elle la jeta rapidement et elle atterrit sur la boîte du bentô de sa soeur...

Les choses se passaient plutôt bien pour le moment, Yûna venait de trouver, pour mon plus grand bonheur, une fourchette dans le double fond de sa boîte. Elle me la proposa et, évidement, j'accepta sa proposition
Non sans un de mes sourires de garçon élégant... Parce que si je ne suis pas poli, Miles va encore me passer un savon! Je savais qu'il était là et je ne pouvais donc pas faire de bêtises. Le calme, le calme, encore le calme. Jusqu'à ce que Yui pousse un cri d'effroi. Je regarda dans sa direction et vis juste une chose in-identifiée passer au dessus de moi et atterrir sur la boîte de bento de Yûna, heureusement elle l'avait refermée quand elle avait cherché la fourchette. Je regarda la chose un moment avant de comprendre que l'OVNI était une sorte de... D'araignée du style.. génétiquement modifiée! Avec 12 pattes, des pinces monumentales et qui n'avait pas volée toute seule. Je compris à ce moment là aussi que c'était elle qui avait fait peur à Yui et qu'elle l'avait jeté d'elle même. Yûna me semblait.... Tétanisée! Alors je décida de faire quelque chose pour l'aider. Chassant la bête d'un revers de la main, je lanca:
"Et que je ne te revoie plus, sinon je risque de sévir!"
En fait... Je l'avait probablement tuée, cette araignée, n'a t'on jamais vu un insecte qui supporte deux chutes consécutives? Yui y avait déjà mit de la force et la bestiole était déjà traumatisée lorsque je l'avais jetée à mon tours. Ces bêtes là ne me faisaient pas peur! Je n'allais pas me laisser impressionner par ce genre de menu fretin alors que j'avais un criminel sanguinaire en moi. D'ailleurs, il riait à gorge déployée à cet instant!

Ichiro remarqua que sa boite était vide. Heureusement, Nao et Yuna lui proposèrent tous deux de partager, et le garçon étourdi accepta avec plaisir les offres généreuses.
Yuna donna aussi une fourchette a Nao qui, vu comme Nao était aussi habile avec des baguettes qu'une poule avec des rollers, était la bienvenue.
Le chat continuait a nous regarder manger, comme pour nous surveiller. Yuna regarda Nao puis rougit; Ichiro n'aurait pas été étonné si on lui avait dit qu'elle était amoureuse du garçon aux cheveux blonds. Le chat vint s'asseoir près de ce dernier, comme pour le protéger. Pour peu, on aurait pu penser que le félin était le garde du corps personnel de Nao. Alors que tout paraissait tranquille, Yui poussa soudain un cri, ce qui fit sursauter Ichiro. Il aperçut alors une araignée voler et atterrir sur la boite du bentô de Yuna. Mais l'araignée en question était particulière : ses pinces étaient énormes, ce qui en soi était déjà étonnant. Mais la chose qui choquait le plus, c'était que cette araignée possédait 12 pattes. Yuna, qui était relativement proche de l'araignée, avait l'air terrifiée. Nao chassa alors la bête, puis dit :
"Et que je ne te revoie plus, sinon je risque de sévir!"
L'araignée était probablement déjà morte, rendant ces menaces quelque peu inutiles.
Ichiro se leva et alla voir l'étrange bête de plus près, puis dit :
"C'est bizzare, j'ai jamais vu une araignée pareille. Vous savez pas d’où elle peu venir ?"

Je suivis Ichiro et alla aussi voir la bête, pour voir dans quel état je l'avais mis et aussi pour verifier quelque chose. Je n'avais pas eu le temps de la voir vraiment, cette bestiole, mais elle ne me semblait pas très... Terrienne! Si vous voyez ce que j'entends par là, et si vous êtes un peu observateur et/ou que vous avez lu les paragraphes précédents, vous devriez le savoir. Ichiro demanda d'où la bête pouvait bien venir. Je laissa échapper:
"D'un autre monde, peu être!"
Puis un ange passa. Je ricana. Le silence, l'an,ge passa à nouveau. A crire qu'il avait oublié un truc de l'autre coté! et à mon avis il allait passer une troisième fois. Je pris en suite mon air de grand savant et lança à tout hasard:
"C'est peu être simplement une espèce tropicale transportée par erreur par un voyageur ou bien un cobaye de scientifique."Aux mots "cobaye de scientifiques", je repensa au professeur Puis je tourna les talons et retourna m'asseoir pour pouvoir finir de manger.

Je n'avais rien compris à ce qu'il s'était passé, une araignée mutante avait atterrit sur ma boîte et Nao l'avait chassé en toute élégance, de toute manière je pensais que tout ce qu'il pouvait faire était élégant. Cette classe, il l'avait dans le sang et je l'enviais, de toute évidence. Il était extra-ordinaire! Son majordome aussi, d'ailleurs, il semblait savoir tout faire! Absolument tout! Sa cuisine avait l'air délicieuse, les vêtements de Nao étaient propres et sans un seul plis et Miles utilisait un langage absolument parfait. J'avais peine à croire en l'existence de ces deux êtres qui me semblaient surnaturels. Ils me semblaient venus droits d'un autre monde où les êtres naissaient avec une classe sans commune mesure. Mais je m'égare, ils étaient incroyables pour sur mais il n'y avait pas que cela. Après que Nao ai chassé l'araignée, Ichiro se leva pour aller voir à quoi ressemblait la bête.
"C'est bizzare, j'ai jamais vu une araignée pareille. Vous savez pas d’où elle peu venir ?"
Avait-il dit. Et Nao lui avait répondu:
"D'un autre monde, peu être!"
Puis au moins deux anges étaient passés successivement -ou alors c'était le même qui avait oublié un truc (et merci Nao de me piquer ma phrase... Trouvée au milieu d'une épreuve de redac' en brevet blanc)-, il avait rit sans perdre sa classe naturelle et avait ajouté:
"C'est peu être simplement une espèce tropicale transportée par erreur par un voyageur ou bien un cobaye de scientifique."
Une espèce tropicale, un cobaye de scientifique. Le savoir de Nao m'impressionnait tellement que j'en oublia, le temps d'une minute, que nous parlions d'une araignée. Une fois que cela me revint, je frissonna légèrement puis commenta:
"Moi je préfère éviter, ne serait-ce que de me poser la question..."

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