Nouvelle année scolaire [Tout les élèves et professeurs]

Chaque année, il faut revêtir son uniforme, s'armer de courage et partir pour une nouvelle année scolaire, cela faisais toujours réfléchir Yûna. Elle aimait à se poser la même question tout les ans: serais-je dans la même classe que ma très chère jumelle? Elle savait que oui, c'était tout comme cela. Jamais, depuis le jardin d'enfant jusqu'au collège, elles n'avaient été séparée et c'était mieux ainsi, elles aimaient être ensemble et ce n'était que plus amusant. C'était plus facile pour Yûna de couvrir l'absence de sa soeur si elle était dans la même classe qu'elle. Cette année, Yûna avait décidé très en avance de postuler comme déléguée de classe, elle adorait les autres élèves et était l'une des meilleures personnes qui puisse ajouter son petit mot pour faire changer les remarques au conseil de classe. Elle était sérieuse, travailleuse mais aussi gentille et amicale, elle ne pensait que très rarement du mal d'une personne. Comme tout les matins de rentrée, elle s'était réveillée première, ses parents n'étaient pas encore partis. Elle s'était glissée dans la cuisine et avait préparer un déjeuner à emporter pour tout le monde. Elle aimait la cuisine presque autant de le dessin et la musique, d'ailleurs ce qu'elle aimait le plus en musique c'était chanter et elle chantait toujours la même chanson quand elle cuisinait. Elle était en suite allée se cacher son l'escalier comme elle le faisait chaque matin, ainsi quand ses parents descendaient ils ne la voyaient pas et se contentaient de prendre leurs boîtes. Une fois les parents partis, Yûna regarda l'heure sur la pendule, 07h00. Elle alla donc réveiller sa jumelle qui dormait toujours à l'étage puis enfila son uniforme, attacha ses cheveux. En suite, elle redescendit et prépara le petit déjeuner, toujours en chantonnant, une fois sa soeur descendue, elles mangèrent ensembles et prirent le chemin de l'école. Leur cartable sur le dos, sans oublier leur déjeuner, elles marchaient sur le chemin de l'école lorsqu'une voiture faillit les écraser, Yûna ne sentit qu'une chose: sa soeur qui la poussait, puis la voiture qui montait la pente à toute allure. Elle soupira de soulagement et remercia sa jeune soeur avant de continuer son chemin. Une fois arrivée à l'école, elles se dirigèrent vers le panneau d'affichage, poussant la foule. Une année de plus elles seraient dans la même classe et Yûna s'en réjouissait! Mais sa joie fut vite effacée, elles venaient de voir la voiture qui les avait presque écrasé s'arrêter et elles étaient curieuses de voir qui avait faillit les renverser!

La soeur jumelle de Yûna, Yui, avait revêtit son uniforme, mais avec quelques plus, comme les long socks ou rétrécir de peu sa jupe... elle avait également mis ses mitaines noires, qui étaient ses préférées et, au lieu des chaussures qu'elle était censée porter, elle avait mis des Converses hautes, de couleur noire. Elle avait pris son petit déjeuner, une pomme et son bentô puis avait suivit sa soeur jusqu'à l'entrée. Elle s'arrêta soudain et remarqua qu'elle avait oublié son sac de cours et remonta les escaliers en enlevant rapidement ses Converses et courut de l'entrée jusqu'à la cuisine, prit son sac et recourut jusqu'à l'entrée pour mettre ses Converses et elle rattrapa sa soeur qui n'avait pas prit la peine de l'attendre, sachant d'avance que Yui la rattraperai facilement. Cette dernière se posa soudain une question existentielle (pour elle) : "Et... et si j'étais pas dans la classe de Yûyû... ?! Oh, nan... de toute façon, on réussira à faire en sorte d'être dans la même classe mais bon... Rrrroooh... bon, j'arrête de penser à ça, sinon, ça va vraiment arriver. Pensons positivement!" Au bout d'un moment, une voiture arriva extrêmement vite et Yui protégea sa soeur de la voiture en poussant sa soeur puis la voiture repartit à toute allure. Yui avait eut très peur mais elle ne le montra pas à sa soeur. Arrivées au collège, Yûna et Yui se postèrent en même temps devant le panneau d'affichage sur lequel étaient marqués la répartition des classes. Yui constata avec soulagement qu'elle et sa soeur étaient dans la même classe et elle faillit sauter de joie quand la voiture noire qui avait faillit les écraser se posta devant le portail de l'école. Elle avait très envie de voir qui avait faillit faire mourir sa soeur...

Ce matin là, c'était la rentrée des classe et je refaisais la même classe que l'an dernier, j'avais redoublé à cause de mon problème avec la langue, je me trouvais donc contraint de redoubler. Cela ne m'enchantait pas du tout mais il fallait le faire, d'ailleurs j'étais le premier de Crimson a redoubler une année et père n'en était pas très fier. Mon majordome dans son costume imaculé était venu me reveiller à 07H00 exactement, il était toujours très poctuel. Il m'apporta mon uniforme plié irreprochablement, à peine ue il tourné les talons, j'enfilla ma chemise d'un blanc sans tâche, mon pantallon noir et me saisit de la veste que j'avais laissé trainer sur la chaise, du moins je tenta de m'en saisir car elle n'était plus là. Miles m'expliqua qu'il l'avait lavé et qu'elle m'entendait sur le porte manteau dans le hall. J'alla donc prendre mon petit déjeuner qui était naturellement irreprochable, soudain le téléphone sonna, il s'agissait de ma mère, cela faisait déjà un moi qu'elle et père étaient partis en voyage pour affaire, aux Etats-Unis, là où nous vivions avant. Elle donna un ordre à Miles avant de lui demander de m'apppeller. J'avais tout juste fini mon petit déjeuner, Miles m'essuya le visage, il semblerait que j'ai encore un peu de nourriture au coin de la bouche, il faut toujours que je sois irréprochablement irréprochable avec lui! Je pris enfin le téléphone, discuta une petite dizaine de minute avec ma mère puis il fut l'heure de partir. Je m'assis à l'arrière de la voiture, jamais à l'avant car moi et Miles ne sommes pas des amis: il est mon serviteur comme il me l'avait expliqué, c'était limite si il n'attachait pas lui même ma ceinture. Sur le chemin, Miles roula toujours aussi vite que d'habitude. Il faillit renverser deux jeunes filles d'environs mon âge. Aussitôt, je m'enerva et lui dit:
"Miles! Relâche l'accelérateur et concentre-toi dont sur la route!"
Il ne me repondit pas, nous nous arrêtons enfin devant l'école après un petit détours, sûrement pour executer l'ordre de ma mère. A peine avais-je ouvert ma portière, des dizaines de filles se mrent en rang et me regardèrent avec admiration, oui j'étais très populaire. Miles me donna mon sac puis me dis:
"Vous voilà à destination, Bocchan (litt. Jeune maître). Passez une bonne journée."
Puis, Miles retourna dans la voiture et disparu, je suivis l'allée que me formaient mes fans. Tout au boût, j'apperçu les deux jumelles que Miles avait faillit percuter tout à l'heure. Je m'inclina devant elles, concient que mes fans étaient subjugée, puis je dis:
"Je tiens à m'excuser de la maladresse de mon majordome au nom de la famille Crimson."

Yûna attendait que l'on descende de la voiture noire avec impatience, finalement un grand homme vêtu d'un costume d'époque noir et sans la moindre tâche sorti de la voiture, il ouvrit la porte arrière, à peine ceci fait, les autres filles se mirent de coté pour laisser l'allée libre et seule les jumelles Watanabe étaient encore au beau milieu comme deux idiotes, un garçon descendit de la voiture, il avait de longs cheveux blonds dorés attachés en une queue de cheval basse, deux yeux bleus et portait un uniforme irréprochablement irréprochable, il se tenait parfaitement droit et elle devait avouer que qu'elle le trouvait vraiment très beau. La jeune fille entendit juste l'homme aux cheveux noirs l’appeler Bocchan, en d'autres mots: jeune maître, puis il partit. Les filles regardèrent le jeune garçon s'avancer vers les jumelles avec des regards admiratifs, il y avait de quoi... C'était vraiment quelqu'un de très populaire et cela impressionnait Yûna! Une fois qu'il arriva à leur hauteur, il s'inclina à la surprise de tous et s'excusa de la conduite de son majordome au nom de la famille Crimson, c'était donc le fils de la famille qui habitait ce grand manoir à moins d'un kilomètre de la résidence Watanabe? Sous le choc de cette nouvelle, Yûna bégaya un moment puis expliqua:
"Il ne faut pas... Ce n'est pas de votre faute... Ce n'était pas vous qui conduisiez et puis... Il n'y a pas ue de blessé.... Tout va très bien."
Gênée de tout le regard qui se tournaient vers elle, Yûna préféra regarda ailleurs et lorsqu'elle se retourna vers le panneau d'affichage, elle vit le nom de "CRIMSON Nao" écris sur la même liste que le sien et celui de sa jumelle, elle préféra donc se retourner à nouveau et fixa bêtement le bout de ses chaussures. Comme elle aurait voulut être un peu plus courageuse, comme sa petite soeur!

Yui était aussi embarrassée que sa soeur jumelle mais elle osa quand même lui parler un peu : "Bah, c'est pas grave. Comme l'a dit Yûyû, euh, pardon, Yûna, ce n'est pas de votre faute. Et puis, si vous voulez, on peut devenir amis? Comme ça, on y repensera plus! Non?"
Yui n'était plus embarrassée du tout; elle avait même des difficultés à le vouvoyer. Elle rassura sa soeur du regard et remarqua toutes les têtes soit jalouses soit qui les regardaient avec envie et elle s'énerva dans sa tête, elle détestait les personnes qui étaient jalouses des autres pour des raisons futiles mais elle se calma en regardant sa soeur jumelle et en pensant que si elle se ridiculisait devant la sorte de "prince" qui se tenait devant elle, la réponse à sa proposition serait sûrement négative.

Je me redressa pour mieux voir le visage de mes interlocutrices. Les regard se faisaient nombreux, cela me m'embarassait pas plus que cela car j'en avais l'habitude, c'était ainsi depuis que j'étais chez les Crimson, dans cette famille je vivais heureux et mes parents me traitaient comme un prince, ils étaient gentils avec moi et quand ils ne travaillaient pas, ils me proposaient toutes sortes d'activité. Cela me changeait de l'attitude de mon autre père adoptif, lui était mort à présent et c'était un peu de ma faute. Come mes parents travaillaient beaucoup c'était Miles qui m'avait élevé et il ne m'avait pas fallut très longtemps pour découvrir ses pouvoirs, pouvoirs qu'il canalisait dans sa montre en argent. Je m'étais habitué à sa presence, à son comportement. Mais revenons au sujet principal, je voyais les jumelles bien plus embarassés que moi. Je ne vous donne pas d'explication sur la raison: les regards! Elles m'expliquèrent toutes deux que ce n'était pas grâve et l'une d'elle me demanda si je voulais que l'on devienne amis et que l'on arrête de penser à cette histoire. Je souris et repondis:

"J'en serais ravi. D'ailleurs, si vous n'avez rien d'autre à faire samedi vous pourriez venir au manoir, Miles pourrais se faire pardonner en préparant l'une de ses spécialités, c'est un très bon cuisinier."

J'avais ue tout ce que je voulais rien qu'en un claquement de doigt depuis que j'étais chez les Crimson mais là c'était différent, elles pouvaient très bien refuser et cela m'aurait vraiment embêté.

Lorsque le "prince" avait prononcé les mots "vous pourriez venir au manoir", des dizaines de regards se tournèrent vers lui ainsi que moi et ma soeur, certaines étaient prêtes à m'arracher les yeux, cela ajouter à l'effet de cette simple invitation m'avait rendu rouge comme une tomate trop mûre, tout ces regards étaient trop embarrassant pour moi et je voulais les oublier, j'essayais tant bien que mal de faire comme si ils n'étaient pas là, je n'y parvenais pas et cela me gênait encore plus! Pourquoi diantre dois-je supporter cela? Pourquoi fallait il que ce soit cette voiture? pourquoi fallait il que ce soit cet élève? Pourquoi fallait il que ce soit moi? Maudit destin... C'est toujours de sa faute à celui-là! J'avais envie de crier "Maman! Sort moi de là!" mais je ne lui avais plus adressée la parole depuis trois semaines, c'était un dimanche où les parents nous avaient emmenés au restaurant mais malgré que c'était jour de repos, ils étaient scotchés à leurs téléphones et cela m'avait énervé. Vous me connaissez, quand je m’énerve ce n'est pas pour rien et j'en fais toujours beaucoup. Ce soir là j'avais fait une scène au restaurant et mes parents ne l'avaient pas oubliés mais comme je n'étais pas rancunière je continuait de leur préparer le déjeuner.

Après avoir reçu une invitation au manoir en guise de réponse à sa question, Yui avait vu que sa soeur était vraiment très embarrassée et, pour l'aider un peu, elle répondit avec un sourire : "Comme tu veux! Maintenant, on pourra se voir régulièrement! En plus, on est dans la même classe, c'est super!!"
Yui essayait d'oublier ces regards de plus en plus pesants; mais elle avait l'habitude, elle n'était pas comme sa soeur et osait se lier avec des élèves soit ultra gothiques, soit de noble famille. Elle adorait faire devenir les gens de bonnes familles des gothiques racailles (c'est plutôt l'inverse, donc racailles gothiques, mais bon xD). Elle se souvint d'une fois où sa soeur s'était faite accostée dans la rue et qu'un homme d'âge mur avait essayé de lui faire des choses, Yui qui n'était pas loin, en train de leur acheter des glaces car c'était elle qui savait le mieux négocier. Au final, l'homme était parti avec un oeil au beurre noir, à cause d'un ami lycéen à Yui que cette dernière avait appelé, sachant qu'elle ne serait pas de taille face à l'homme d'âge mur.

Yûna aussi se souvenait de cette histoire, cela ne faisait que lui rappeler sa faiblesse. L’aînée devait protéger la plus jeune mais ici c'était le contraire! Malgré tout Yûna était la plus mature et réfléchissait toujours à ses actes, elle était très responsable et il lui arrivait de se faire passer pour fautive des bêtises de sa soeur: cela passait plus facilement quand c'était elle car elle était d'un naturel calme et ne faisait pas beaucoup de bêtises. Elle se rappelait de la fois où sa soeur avait cassé le vase préféré de sa mère (qui avait coûté une fortune) en jouant au ballon et où elle s'était dénoncé et avait donné toutes ses économies à sa mère qui les avait refusé et avait acheté un autre vase beaucoup moins beau mais qui semblait lui plaire encore plus. Son père par contre avait félicité Yûna et lui avait demandé de casser aussi celui-ci. Cela détendait Yûna de penser à ces souvenirs d'enfances, elle en avait même oublié la foule et les regard envieux ou menaçant. Entendant ses soeurs prononcer les mots "on est dans la même classe", elle se rappela qu'il fallait se rendre au discours du directeur avant que les profs n’emmène les élèves dans leurs salles respectives. Elle prit donc la parole et fit la remarque:
"En parlant de classe, mieux faudrait que l'on ne soit pas en retard."

J'étais ravi de cette réponce, de plus je venais d'apprendre que nous étions dans la même classe, j'osais ésperer pouvoir me faire des amis cette année! L'an passé j'étais resté un peu à l'écart car je ne comprenais pas toujours ce que l'on me disait. Miles m'avait donné des cours extrêmement longs et lassants, je les suivais ce pendant toujours avec attention et mon père en était fier. Il me téléphonait chaque jour et me demandait les progrès que j'avais fait, je ne savais jamais quoi lui repondre. C'est alors que Miles se saisisait du téléphone et disait d'un de ses tons neutre auquel j'étais à présent habitué: "Le jeune maître fait des progrès considérable, ce pendant il est déjà l'heure de sa leçon. La ponctualité est une chose fondamentale." puis il raccrochait poliement. Je repondis à l'affirmation de la jeune fille aux cheveux relevé par un simple:

"Effectivement..."

[T'a vu Yuna j'ai changé de teinte pour ta préférée]

Ce moment devait arriver, Yui le savait. Mais, ce qu'elle détestait, c'était surtout la rencontre avec ses nouveaux professeurs. Elle détestait les cours mais elle était obligée de participer au premier jour de classe. Elle allait devoir se présenter, comme tous les ans; raconter un peu sa vie; faire un papier en forme de "Toblerone" pour ses professeur, etc...
Elle acquiesça en silence à sa soeur et son nouvel ami puis les pris par le bras et les entraîna vers la masse d'élèves qui venait de se former autour du directeur et de tous ces professeurs inconnus. Elle sourie à sa soeur et à Nao puis fronça les sourcils. Elle venait de voir la tête du directeur et sa tête lui rappelait vaguement quelqu'un mais elle ne savait pas qui.

Yûna n'avait pas ue le temps de comprendre: sa soeur l'avait tiré par le bras, réservant le même sort à Nao, l’entraînant jusqu'au beau milieu de la foule. Les élèves écoutaient pour la plupart le discours de ce très cher directeur, les années passés, il répétait toujours la même chose mais cette année le vieux directeur très gentil était parti à la retraite et avait cédé sa place à un homme plus jeune que lui mais pas jeune pour autant, un peu moins de la cinquantaine. Il avait l'air tout aussi "sympathique" mais ne savait pas expliquer brèvement une situation aussi simple. Après avoir observé la réaction de sa soeur, Yûna constata qu'il devait ressembler à quelqu'un qui lui avait laissé un mauvais souvenir, elle essaya donc de se rappeler de ce visage, elle ne voyait pas qui cela pouvait bien être mais à présent elle était aussi persuadée de l'avoir déjà vue, ce souvenir était il si dur qu'elle avait préféré l'enfouir au plus profond jusqu'à l'oublier complètement? N’écoutant qu'à moitié, elle se concentra sur la moindre seconde de son passé, sachant qu'elle était très peu séparée de sa soeur et qu'elle l'avait forcement vu.

Je n'avais pas ue non plus le temps de comprendre! L'une des deux filles m'avait tiré par le bras et m'avait entrainée jusqu'à la foule, la plupart des élèves semblaient écouter le discours du directeur, personnellement, j'essayais de deceler la moindre toute petite présence magique dans le personnel, reservant un sort différent aux élèves, de toutes manières si la chouchoute du prof était une apprentie, peu m'importait! Si le premier de la classe en sport était un magicien, je m'en fichais bien mais si un de mes profs était sorcier ou sorcière et qu'il se rendait compte que moi aussi, il allait essayer de me tirer les vers du nez! Si il decouvrait que j'étais Ojî, il me livrerait aux autorités du monde de la magie et je serais condamné à mon tour à errer dans les abysses les plus profondes, celles dont on ne peut sortir: les enfers. Hors, j'en étais à un point de ma vie où je n'en avais aucune envie: je venais de me faire de vrais amis! D'ailleurs je n'avais pas donné mon nom aux deux jeunes filles, me doutant qu'elle le connaissait probablement, je n'avais donné que mon nom de famille lorsque je m'étais excusé au nom de la famille Crimson. Je connaissais le nom de celle qui avait les cheveux retenus, elle s'appellait Yûna. Cela avait échappé à sa soeur lorsqu'elle avait accepté mes excuses en reprenant les mots de l'ainée. Les présences magiques, cela me connaissait mais je n'arrivais pas à en sentir, comme si quelque chose m'empêchait de les voir! Comme une muraille! Cela ne me faisait que plus peur.

Yui réfléchissait encore à cet étrange directeur quand elle remarqua que le regard de ce fameux directeur regardait étrangement Nao. Elle commença à paniquer, et si ils se connaissaient et que la famille de Nao était en désaccord avec le directeur? C'était possible car les noble familles ont souvent ce genre de problème. Elle ne fit pourtant aucun mot à ce propos et attendit que la première classe se fasse appeler. Au bout d'un moment, Nao étant déjà appelé, Yui entendit son nom et se dirigea vers l'endroit où elle devait se situer, près de son nouveau professeur principal. Quelques secondes plus tard, sa soeur fit de même après avoir été appelée puis elles se firent un "tchèque" et commencèrent une discussion à propos de l'écoles, des cours et des professeurs.

[Yui: on te laisse choisir notre prof! ^^ J'ai fait des predef's]

Les yeux rivés sur la scène, essayant de savoir ce que le visage du directeur pouvait bien lui rappeler, Yûna remarqua que lui avait les yeux rivés sur Nao et lui lançait un air inquiétant. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien lui vouloir, était-il une connaissance des parents de Nao? La famille Crimson étaient installés depuis deux ans et ils avaient une très bonne réputation dans le quartier même si ils avaient parfois quelques problèmes. Leur majordome était réputé pour être le meilleur du Japon, leur maison était l'une des plus grandes de la ville et leur fils était le garçon le plus populaire de l'établissement. Il y avait de quoi les envier et cela provoquait pas mal d'ennuis. Yûna réfléchit en silence tout en écoutant d'une oreille la répartition des classes. Nao était déjà dans le groupe depuis un moment quand Yui fut appeler, puis ce fut le tour de Yûna, au passage elle tapa dans la main de sa soeur. Quelques rares élèves suivirent puis la classe parti, le professeur les mena à sa salle, elle était exactement comme les autres: murs blancs, fenêtres sur toute la longueur, grand tableau à craie, un nombre de tables à vous donner le vertige. Pour le premier jour, on autorisa les élèves à se placer là où ils voulaient, sa soeur allait certainement s'asseoir au fond, Yûna la suivit et s'assit à coté d'elle.

[Ok, mais, dans la liste des persos prédef', section profs, tu peux mettre Sawako, de K-On! s'il te plaît? Juste pour me faire plaisir *-*]

Yui se dirigea vers le fond de la salle, dans la rangée située en face du bureau de la professeur, à l'opposé de la porte, près de la rangée de fenêtres. Elle resta debout, lissa un peu sa jupe d'uniforme et, lorsque leur professeur principale leur dit de s'asseoir, elle le fit. Elle sortit sa trousse à motifs écossais, rouges et noirs, à laquelle elle avait accroché une mini-converse noir rayée noire et blanche. Elle sortit son stylo plume et commença à le mordiller, par habitude. Elle se rendit compte, au bout de quelques secondes que sa soeur avait sortit son cahier de Musique quand elle avait vu que leur professeur avait marqué au tableau "Yamanaka Sawako, Professeur de Musique". Yui fit de même, sortit un crayon à papier à pois blancs sur un fond violet-lila, ouvrit son classeur et commença à dessiner des petits smileys en écoutant sa prof parler. Elle était fatiguée car elle avait fait une nuit blanche, stressée comme une folle alors, lorsque leur nouvelle professeur leur demanda gentiment de faire des papiers en forme de "Toblerones", elle ne réagit que 2 minutes et 43 secondes après. Elle marqua au feutre noir "Yui Watanabe" et se dit que sa soeur et elle échangeraient un jour de place mais pas de papier toblerone pour voir si la professeur remarquait la différence.

[Tu m'envoies une petite description par MP stp?]

Assise à coté de sa soeur, Yûna avait sorti son cahier de musique flambant neuf dés qu'elle avait vu qu'elle avait affaire à une prof de musique. Le nom de la prof était Yamanaka Sawako, nom qu'elle nota immédiatement pour ne pas l'oublier, il serait fâcheux de s'adresser au professeur sans connaitre son nom! Yûna fit tourner son crayon rayé orange et jaune sur ses doigts comme une majorette, elle attrapa en suite une feuille de papier blanche et écrit avec un feutre violet: Yuna Watanabe, elle la plia en suite soigneusement pour que la feuille tienne debout comme une boite de Toblerone. Elle la posa en suite à coté de sa trousse, puis, elle se tourna vers sa soeur pour s'assura de ce qu'elle faisait et se rendit compte que le ruban qui était à son col se défaisait de plus en plus, elle se pencha alors et lui chuchota sans se faire prend par la prof:
"Nee-chan, ton ruban est desserré..."

En entrant dans la classe, je me dirigea immédiatement vers la fenêtre, touchant la vitre du boût des doigts, je fixais le principal qui ne tarda pas à me rendre mon regard, me fixant du coin de l'oeil avec un air qui m'inquiètait. Miles m'avait dit que parmis les magiciens, nombreux en voulaient aux forces d'Ojî, certains les voulaient pour eux et d'autres avaient peur de tout ce uqi dépassait leur puissance personnelle. Aucuns ne savait quel supplice c'était de le supporter toute la journée! Quel suplice c'était d'avoir chaque soir peur qu'au moindre moment d'inattention, il prenne possession de son corps pour se venger. Je le haissais, autant Ojî que mon père adoptif et que mes vrais parents! Si il y avait des gens qui avaient été là pour moi, c'était les Crimson et Miles, c'était eux ma famille. M'assayant juste devant Yûna Watanabe, je glana quelques informations sur le directeur, mon voisin de table, un type sympa visiblement, m'expliqua qu'il s'appellait Genichi Sakamoto (sac à moto =P \o/) et qu'il était un neveu de l'ancien directeur, qu'il était vraiment pas très sympa avec les élèves redoublants comme moi et que le reglement, il devait dormir avec toutes les nuits comme un gosse avec son doudou. Après, la prof nous demanda de faire un papier avec notre nom, j'attrappa un stylo à encre noire et écris: "Nao Crimson" avant de plier la feuille et de le poser sur ma table. Puis, je me retourna vers mes nouvelles amies et pu apprendre leurs noms: Yui et Yûna Watanabe.

Laissant tomber cette histoire de ruban, Yûna laissa ma soeur le remarquer d'elle même, ce qu'elle fit rapidement. Le cours commença, les élèves, calmes, observèrent leur nouvelle professeur si charmante qui semblait si jeune et si gentille. Yûna fredonnait discrètement un air qui l'aidait à rester calme et écoutait sagement le professeur d'une oreille. Comme son nom était marqué en gros au tableau, Yûna le nota. La prof expliqua qu'il n'y aurait pas de cours de musique avant la prochaine fois qu'ils se verrons et aussi qu'après la récréation, les autres profs viendrons à leur rencontre ainsi que le principal. Après le déjeuner, ils allaient tous descendre chercher leurs livres de cours pour les avoir sous la main tout le restant de l'année. Pour l'heure, chacun devait se présenter dans l'ordre inverse de l'alphabet, il n'y avait pas beaucoup d'élève sur la liste après Yûna et son tour n,e tarda pas à arriver. Elle se leva timidement comme l'avaient fait ses camarades. Reprenant de l'assurance, elle dit clairement:
"Mon nom est Yûna Watanabe, j'ai treize ans. J'habite dans les alentours, j'ai une soeur jumelle ici présente. Mes hobbies sont le dessin, la cuisine, la lecture et le chant. J'ai une peur bleue des araignée et des serpents ainsi que d'une grande partie des insectes rampant ou capable de piquer. J'aimerais rester en bons termes avec toute la classe."
Puis, elle salua et se rassis dans le calme le plus complet, puis les élèves discutèrent comme à la fin de chaque présentations. La prof les rappela à l'ordre et invita Yui à se présenter à son tour, Yûna, dont les joues étaient devenues toutes rouges, fixait sa table.

Yui resserra son ruban et se leva à son tour quand sa nouvelle professeur le lui demanda. Elle lança : "Bon, je suis Yui Watanabe, j'ai treize ans. J'habite dans les alentours, j'ai une soeur jumelle, qui vient de se présenter. Mes hobbies sont le dessin, la lecture, les jeux vidéos, la musique. J'ai une peur bleue des araignée, tout comme ma soeur jumelle mais sinon, je crois que j'ai pas peur de grand chose. J'espère qu'on sera amis!!"
Yui se rassit après avoir salué la classe et son professeur. Elle n'était pas du tout stressée et, en revanche, elle avait remarqué que sa soeur jumelle était rouge comme une pivoine ayant été éclaboussée de sang (je sais, moi aussi, c'est la première fois que j'entend cette expression ). Yui lui frotta la tête ce qui décoiffa sa soeur un peu. Elles se réconfortaient mutuellement de cette façon lorsqu'elles étaient stressées.

Lorsque mes amies se présentèrent l'une après l'autre, je me tourna vers elles pour les regarder faire. Je pu remarquer que Yûna avait le visage si rouge qu'elle faisait concurence à une écreuvice qui cuit et dieu sait que j'en avais déjà vu cuire pas mal! Vu et entendu d'ailleurs, car toutes ces bestioles comme les crabes et les ecreuvicers poussaient des cris terriblement aigu lorsqu'on les mettait dans l'eau chaude, si bien que l'on regrettais d'avoir à les tuer de la sorte, ne serait-ce que pour l'affront qu'elles faisaient subir à nos pauvres oreilles. Lorsque Yui ue fini, je fis le compte de leurs points communs: elles aimaient toutes les deux le dessin, le chant et la lecture, elles avaient toutes les deux très peur des araignées (je n'en avais pas peur, la cause était simple: j'en avais vu une géante essayer de me dévorer alors les petites ne me faisaient en rien peur), elles avaient le même regard à quelque chose pret: celui de Yui était plus petillant, ele avait cet air plus sur d'elle que sa soeur. En tout cas elles s'entendaient à merveille. J'inspecta encore dans ma mémoire leur apparences, si elles se coiffaient de la même manière, elle seraient tout à fait identiques! J'oublia presque que moi aussi j'allais devoir me présenter. Quand ce fut mon tour, je fis le tour de la classe du regard, voyant mon très cher fan club, les yeux petillants d'admirations, me fixer en se dandinant sur leurs chaises, ce qu'elles étaient déprimantes! Je me leva, toujours l'air parfaitement sur de moi et me présenta:
"Je m'appelle Nao Crimson. J'ai 14 ans, contrairement à la plupart d'entre vous à ce que j'ai compris, j'ai redoublé l'année dernière car j'avais quelques problèmes avec la langue. Je viens des Etats-Unis et je me suis installé l'année dernière dans le grand manoir qui domine le quartier residenciel. La seule chose qui me fasses peur c'est l'attitude maniaque de mon majordome et peu être sa façon de conduire." Je laissa echapper un léger rire et repris. "Je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à des hobbies car mes parents veulent que je suive des cours supplémentaires mais je trouve toujours le moyen d'y echapper, dans ses moments là j'aime faire du dessin ou m'enfermer dans la salle de musique pour jouer de quelconque instruments, ou dans le dojo pour m'entrainer au kendô. J'aimerais que cette année se passe mieux que la précedente, aussi je voudrais que nous soyons amis."

Yui pouffa de rire en l'entendant parler de la conduite en voiture de son majordome. Lorsque son nouvel ami se rassit, elle prit sa règle flexible et tapa (pas très fort) sur le crâne chevelu de Nao. Elle lui dit en chuchotant : "Mon pauvre, tes admiratrices sont tarées. Elles ne pensent qu'à la mode, le maquillage et draguer les mecs."
Elle reposa sa règle et entreprit de faire craquer ses doigts (désolée, je suis pas sûre que ça se dit, mais bon ^^7).
Yui savait que c'était mauvais pour ses doigts, surtout si elle voulait faire de son métier quelque chose de similaire à la manga attitude. Malheureusement, elle le faisait automatiquement et s'en voulait tout de suite après. Elle mit sa main devant sa bouche et bailla puis resserra son ruban. Au bout de quelques minutes, son ruban se détacha pour la énième fois mais ce fut celle de trop. Yui tira lentement sur son ruban et le jeta sur sa table sans bruit. Elle était particulièrement impatiente et tout ce qu'elle n'arrivait pas à faire l'énervait. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle avait arrêté de prendre des cours particuliers de piano pour en faire seule. C'était beaucoup moins cher et surtout beaucoup moins énervant.

Yûna ne prit guère part à la discussion qui se tenait sous ses yeux, tenant à en apprendre plus de chaque élèves de sa classe. La sonnerie se fit entendre juste au moment où le dernier élève, plus simplement: celui dont le nom se trouvait ne tête de liste, se rassit après s'être présenté. Il fallut quelques secondes à mademoiselle Yamanaka pour autoriser ses élèves à sortir, elle se plaça devant la porte et distribua l'emploie du temps à chaque élève quand il passait. Yûna ramassa le ruban sur la table de sa soeur, elle le passa autour du cou de cette dernière et, tout en faisant un nœud bien solide, elle lança à sa soeur ce sourire qu'elle gardait pour elle: son sourire de grande soeur, ce sourire qui voulait dire: ne t'inquiète pas, je suis là. Puis, en terminant de nouer le ruban, elle ajouta:
"Voilà qui est arrangé, si on a de la chance, il ne se défera pas!"
En suite, Yûna se tourna vers son nouvel ami, Nao, qui avait fait une présentation qui l’avait scotché! Il y avait tant de choses à dire. Yûna en avait appris beaucoup: Nao venait des Etats-Unis, il n'avait pas peur de grand chose si ce n'est des journées "méga-nettoyage" de son majordome et de sa façon de conduire... Qui faisait aussi peur aux soeurs Watanabe... Il suivait des cours particulier et n'avait pas beaucoup de temps à lui, il aimait le dessin, la musique et le kendo. Ils allaient donc bien s'entendre, Yûna avait vu énormément de films et lu énormément de livres sur les samouraïs et autres escrimeurs mais elle n'avait jamais pu approcher une épée. A ce qu'elle avait entendu à la télévision, les Crimson en possédaient toute une collection qu'ils entreposaient dans une grande salle. Le journal de sa ville n'avait jamais grand chose à raconter alors quand les Crimson étaient arrivés l'année passée, ils s'étaient fait un devoir de leur consacrer un reportage. Collection de sabres, grande entreprises, manoirs dans tout les coins du mondes, emménagement dans l'une des plus belles demeures de la ville, etc... Trop affairée à faire le repassage, Yûna n'avait pas pu voir le visage des propriétaires. Elle sortit en suite accompagnée de sa soeur et de son ami, chacun reçu son emploi du temps, apprenant par coeur le nom des profs, Yûna ne faisait pas attention où elle marchait et... Bam, elle s'étala de tout son long.

Lorsque sa soeur jumelle s'étala de tout son long, Yui Watanabe étouffa un petit rire, s'accroupit au sol puis tendit sa main vers sa soeur et la tira en avant. Un groupe de garçons qui avaient vu Yûna s'étaler par terre éclatèrent de rire puis l'un d'entre eux s'approcha et dit : "Eh, la miss, tu devrais mettre des sous-vêtements plus foncés, parce que quand tu t'croûtes, le rose flashy, ça l'fait pas." puis ils s'écartèrent en rigolant comme des imbéciles. Yui qui détestait qu'on se moque de sa soeur laissa son sac aux pieds de sa soeur et attrapa le garçon qui s'était moqué de sa jumelle par la chemise et lui dit d'un air menaçant : "S't'eu plaît, touche pas à ma soeur jumelle, sinon, on devra régler ça au sabre."
Le jeune homme ne se laissa pas impressionner et attraper Yui par les cheveux. Cette dernière était habituée à ce genre de traitements et le repoussa violemment contre le mur puis lui dit : "Présente tes excuses à ma soeur. Immédiatement."
Elle l'attrapa par le bras et lui jeta un regard noir. Il regrettait de s'être comporté de cette manière envers Yûna étant donné qu'elle était mignonne et s'excusa platement. En revanche, il n'avait pas accepté sa défaite face à Yui et lui dit : "OK. Vendredi soir, 17h30, au gymnase, à côté du parc en face du collège, au cours d'escrime."

"NON!"
S'écria une voix non loin, c'était celle de Yûna qui se faisait entendre dans tout le couloir, elle s'était relever et, se tenant droite sur ses deux pieds, elle hurlait à s'en casser la voix. Elle ne voulait plus jamais voir sa soeur se battre et revenir dans un état pitoyable à la maison, juste bonne pour être soignée et chouchoutée pour se remettre, mais surtout, elle s'en voulait! L'année dernière sa soeur était en fauteuil roulant, Yûna ne vouait que cela recommence, plus jamais! Marquant une petite pose, elle repris:
"Tu ne vas pas recommencer! Je ne veux plus jamais te voir te battre et me morfondre en soignant tes blessures quand tu rentres à la maison!"
Une larme coula sur la joue de Yûna, marquant encore un temps d'arrêt, elle rajouta:
"L'an dernier, maman a dit que si tu continuais à rentrer couverte de blessures, elle demanderait ton transfert dans une autre école te je ne veux pas qu'on soit séparée!"
Yûna s'essuya le visage puis, fâchée, tourna les talons sans dire mot à Nao et encore moins à sa soeur, puis elle marmona:
"Et puis déjà elle est pas rose flashy mais magenta... foncé en plus... alors lave toi les yeux ptit con."
Puis, elle attendit la réaction de sa soeur, d'autant plus qu'elle devait être surprise de la voir parler ainsi.

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